Lyann B. Duhamel & Nathan N. Fergusson

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Un, deux, trois, quatre… Mince, je mettais encore perdu à compter le nombre de piqure et de produit anesthésiant. La fatigue commençais à se faire ressentir et ces finalement en abandonnant cette tâche que je décidais de quitter l’hôpital. Je troquais ma blouse blanche et ma tenue bleu pâle pour un jean sombre et une chemise a carreaux bleu. Je me sentais déjà mieux dans mes vêtements de tous les jours. Plus citoyen que médecin et sans personne qui me demandais ou me confiais des tâches que je n’aimais pas. Après avoir quitté l’hôpital à pied, je me baladais tranquillement dans les rues. Cigarette a la main, je mettais promis de ne plus jamais toucher a sa mais ma dépendance était apparemment plus forte que ma volonté.

Les minutes s’écoulèrent, je pouvais le voir en voyant ma clope se consumer petit à petit. Bizarrement, j’en ressentais le besoin d’en fumer une seconde alors que c’était loin d’être dans mes habitudes. Posant mon regard aux alentours, je constatais que j’étais arrivé devant l’école primaire. Un sourire inexpliqué s’afficha sur mon visage en voyant les enfants sauter dans les bras de leurs parents. Les maitresses et maitres étaient devant la grille. Tous était vieux, certains avait les cheveux gris et d’autres essayaient en vain de cacher leur âges avec des teintures. Il n’y avait qu’une personne qui se détachait du lot. Une jolie blonde que je connaissais depuis quelques temps déjà. Elle était là en train de tenir la main à une fillette qui désespérait de voir sa maman arrivé. Traversant la rue, je m’appuyais contre un poteau et me contenta de la regarder. J’allai comme même pas la perturber pendant son travail. Si ? Oui bien sur que oui, j’allai le faire. Remettant ma veste en place, je me dirigeais vers Lyann qui m’avait apparemment déjà vu venir. La petite fille me regardais aussi et rigolais ouvertement.

« Monsieur ! Monsieur ! »

Je m’agenouillais pour me mettre en face d’elle. La petite qui devait être âgée de 6 ans passa ma main sur la crête. C’était pas la première fois que les gamins, trouvait sa drôle.

« Pourquoi est ce que vous avez une crête ? C’est moche ! »

Je n’eu pas le temps de répondre que sa mère venait en courant. Elle s’excusa auprès de Lyann et pris sa fille dans ses bras avant de repartir.

« Arrête de te moquer de moi ! Je te vois, je te signale ! »

Je me remettais en face d’elle ne cachant pas ma joie de la revoir. Même si la blonde essayait de cacher son hilarité.