« Je fous le camp d'ici, ce soir ! » dit-elle à son frère qui était assit sur son lit. Azaée n'aimait pas particulièrement sa famille, même qu'elle détestait son père alcoolique ainsi que sa mère qui faisait semblant d'être une autre femme qu'elle avait toujours voulue être durant son enfance. « Avaée tu peux pas faire ça ! » Elle se retourna pour lui faire face, pourquoi elle ne pouvait pas faire ceci ? Certes, elle était uniquement âgée de seize ans et voulait déjà partir de chez elle. « Pourquoi ? » « Parce que t'as aucun endroit où aller, voilà pourquoi ! » « Idiot. Tu m'héberges chez toi ! » Son frère laissa échapper un long soupir de désespoir, restant plantée là, Avaée se demandait ce qu'il se passait : « Avaée je voulais pas te l'annonçer dans ce genre de condition, seulement je déménage avec Stella. » Avaée ouvrit grand la bouche, elle ne pouvait tout bonnement pas croire que son grand frère la rejetait, elle qui avait toujours pensée que celui-ci serait toujours présent pour elle. « Je suis désolé. » Une larme coula le long de la joue d'Avaée alors que son frère se relevait et déposait un petit baiser sur sa tempe. Avant que celui-ci part, elle lâcha furieuse, triste : « J'veux plus jamais avoir de tes nouvelles, t'es mort pour moi. Comprends-le John. »

« Je t'aime ! Parce que oui malgré tout, je t'aime et t'aimerais sans doute le reste de ma vie. Je suis devenu accro à toi quand je t'ai eu pour la première fois dans mes bras, t'es mon héroîne je ne pourrais jamais me débarrasser entièrement de toi. Tu seras toujours une partie de moi-même, tu seras toujours la seule qui aura la moitié de mon coeur, parce que je t'ai choisi toi et personne d'autres. Et tu sais que c'est pas mon genre de dire ce genre de bêtises surtout pas à une fille dans ton genre. P'tain, c'quand tu vas le comprendre que je t'aime Avaée ? » Reprenant tranquillement son souffle, l'homme qui aimait tant Avaée se tenait devant elle alors que celle-ci ne le quittait plus des yeux. Elle l'aimait, même trop. « J'adore la façon que t'as de m'envoyer balader, j'aime quand tu te mets en colère contre moi. J'aime quand tu rigoles et puis quand je te vois j'ai des papillons dans l'ventre et c'pas normal pour moi. je ta... » Avaée s'approcha doucement de lui et déposa ses lèvres sur celle de l'homme de sa vie avant d'ajouter entre deux baisers : « tagueule et embrasse-moi ! »